Il existe de nombreux appareils d’électrostimulation utilisant des courants de différents types. Nous vous présentons sur cette page des dispositifs d’électrothérapie qui disposent de :

• • la STIM : aussi appelée NMES (neuromuscular electrical stimulation) ou stimulation électrique neuromusculaire. Elle correspond à un courant électrique de faible intensité appliqué, le plus souvent, dans le but de renforcer les muscles.

• • le TENS (neurostimulation électrique transcutanée) : le courant, aussi de faible intensité, permet le soulagement de la douleur.

Qu’est-ce que la STIM ?

L’électrostimulation STIM est souvent utilisée pour la rééducation périnéale. Dans ce cadre, un boîtier (appelé électrostimulateur) se relie à une sonde périnéale (vaginale ou anale) par le biais d’un câble. La partie métallique de la sonde, qui entre en contact avec les muqueuses de la paroi vaginale (ou anale), envoie des petites impulsions électriques qui viennent contracter les muscles. Les multiples contractions permettent de renforcer les muscles de manière passive. De la même façon, le courant STIM présente aussi de nombreux intérêts pour la rééducation fonctionnelle ou pour la préparation sportive. Dans ces domaines, le boîtier d’électrostimulation se relie à des électrodes transcutanées que l’on positionne directement sur la peau.

Qu’est-ce que le TENS ?

Le TENS envoie aussi des impulsions électriques dans les fibres nerveuses dans le but de soulager les douleurs. Lorsqu’on applique le TENS conventionnel (ou Gate Control), les impulsions servent à bloquer les signaux de la douleur avant qu’ils n’arrivent au cerveau. Quand c’est le TENS ponctuel (aussi appelé acupunctural ou endorphinique) qui est utilisé, il provoque la sécrétion et la libération d’endorphines. Ces hormones naturelles agissent comme un analgésique.

Le soulagement de la douleur est d’une durée plus ou moins longue selon le courant TENS utilisé. 

Il faut souligner que les traitements par électrothérapie n’entraînent pas d’effets secondaires pour les patients. De plus, et dans de nombreux cas, ils permettent de limiter la prise de médicaments.